"A jen smích tu množí rozdíl řečí" : J.J. Langer jako čtenář J.N. Štěpánka, aneb, Koncese trivialitě

Title: "A jen smích tu množí rozdíl řečí" : J.J. Langer jako čtenář J.N. Štěpánka, aneb, Koncese trivialitě
Variant title:
  • "Ici, la différence des langues ne multiplie que le rire" : J.J. langer lecteur de J.N. Štěpánek, ou, la concession à la trivialité
Source document: Bohemica litteraria. 2011, vol. 14, iss. 2, pp. [23]-32
Extent
[23]-32
  • ISSN
    1213-2144 (print)
    2336-4394 (online)
Type: Article
Language
License: Not specified license
 

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Abstract(s)
Cette étude analyse le texte que Josef Jaroslav Langer écrivit en 1841 pour servir de prologue rimé à la farce Tchèque et Allemand de J. N. Štěpánek. Au terme d'une argumentation qui nous paraît révélatrice de l'atmosphère du Vormärz, l'auteur du Jour à Kocourkov y présente ce classique du répertoire comme une façon humoristique de traiter des conflits entre nationalités. Cette œuvre de circonstance peut être considérée dans sa dimension sociopolitique (elle désigne la comédie comme contrepoint à l'édification des stéréotypes, et comme catharsis à la haine) mais aussi esthétique : en défendant le bon gros rire de la farce, Langer justifie l'imitation du vulgaire et du mauvais goût au nom du bien commun et l'humour gras. L'esprit consent ainsi à la trivialité, préludant à l'intégration acceptée dans les pratiques littéraires modernes du kitsch et du plébéien.