Název: La présence de la littérature canadienne française et québécoise en milieu tchèque
Zdrojový dokument: Canada in eight tongues : translating Canada in Central Europe. Kürtösi, Katalin (editor). 1st edition Brno: Masaryk University, 2012, pp. 31-38
Rozsah
31-38
Trvalý odkaz (handle): https://hdl.handle.net/11222.digilib/digilib.81909
Typ
Článek
Jazyk
francouzsky
Licence: Neurčená licence
Popis
Pour le public tchèque, la littérature canadienne française ne se dégage que progressivement d'une double ombre : celle de la littérature canadienne anglaise et française. Deux étapes semblent décisives. La première commence à la fin des années 1960, suite à l'émancipation culturelle et politique québécoise et aux contacts des intellectuels tchèques dus, entre autres, à l'Exposition universelle de Montréal en 1967. La seconde se met en place dans les années 1990, après les changements politiques en Europe centrale. Les deux étapes se distinguent moins par l'intensité des activités de traduction que par le contexte socio-politique et la teneur du discours intellectuel. Si la première étape, grâce notamment à la traductrice Eva Janovcová, semble se limiter davantage à la seule littérature, la seconde y ajoute la réflexion critique, stimulée par le développement des études canadiennes dans les universités tchèques et slovaques et par des échanges plus intenses entre le Canada et l'Europe centrale, postcommuniste.
For Czech readers, French Canadian literature is gradually emerging from behind a double shadow, that of English Canadian literature and that of French literature. This process can be divided into two decisive periods. The first started at the end of the 1960s, following the cultural and political emancipation in Québec and the attention of Czech intellectuals as a result of Expo 67 in Montreal. The second period can be dated from the 1990s, as a result of the political changes in Central Europe. These two phases can be defined more with regard to the social-political contexts and the main trends of intellectual discussions than to the intensity of publishing translations. While the first period mainly focusses on literature – thanks in particular to the translator Eva Janovcová – the second includes critical texts, too, thanks to the development of Canadian Studies at Czech and Slovak universities, and to the increasingly intensive academic exchanges between Canada and post-Communist Central Europe.